CLAUDE FRANÇOIS – La ferme du bonheur

Sortie en juin 1964

Référence PHILIPS – 434 912 BE

Paroles et musique Vaughn Horton, René Rouzaud et Vline Buggy

Enregistrement 1964 au Studio Blanqui à Paris

  • Chant : Claude François
  • Orchestre : Christian Chevallier
  • Photographe : Jacques Aubert

Cette chanson est d’abord un instrumental intitulé Livet i finnskogarna.

Il est composé en 1915 par deux compositeurs suédois Karl Karlsson Jularbo et Helge Erichsso.

C’est devenu au fur et à mesure du temps un traditionnel en Suède.

En 1920 il est repris, en 1920 par Vilgot Malmqvist et Sven Lindqvist, eux aussi suédois.

D’autres artsites locaux font de même.

Il faut attendre 1950 pour que les paroles écrites par Vaughn Horton soient ajoutées.

Cette chanson est Mockin’ bird hill.

Elle est chantée en 1951 par le groupe américain Pinetoppers.

Quelques mois plus tard Lucienne Boyer interprète l’adaptation française qui s’appelle La colline aux oiseaux.

Repris toujours en France, Patrice et Mario, Jacques Hélian, Lisette Jambel, Jacques Labrecque puis, en 1964 par deux sœurs Danièle et Michèle Laprise.

La ferme du bonheur de Claude François le moulin de Dannemois, dans l’Essonne, à environ 60 kilomètres au sud de Paris.

Le chanteur a acquis ce vieux moulin à eau du XIIe siècle en 1964.

Cela faisait plus d’un an que Claude François recherchait recherche une maison de campagne où vivre tranquillement avec sa famille, recevoir ses amis le weekend. Un endroit pour se reposer et décompresser entre deux tournées.

Cette chanson sort en juin 1964, soit deux mois piles après l’achat de cette propriété.

Et si il ne connaît pas tout l’historique de ce morceau, il a entendu quelques semaines auparavant Mockin’ bird hill interprété dans une version plus actuelle par le groupe londonien The Migil Five.

Claude François téléphone au parolier René Rouzaud, l’auteur de la version française pour lui demander l’autorisation de modifier les paroles.

Ce dernier accepte à la condition de continuer à être créditer comme co-auteur.

C’est Vline Buggy, amie et complice de Claude François, qui écrit le nouvelles paroles.

Lors de l’enregistrement qui se déroule au Studio Blanqui à Paris, Jean-Jacques Tilché, le directeur artistique de Philips, a l’idée mettre dans le casque de Claude François un enregistrement public de cette chanson pour galvaniser le chanteur.