CLAUDE FRANÇOIS – Y’a le printemps qui chante

Sortie au printemps 1972

Référence DISQUES FLÈCHE – 6061 158

Paroles et musique Frank Thomas, Jean-Michel Rivat, Claude François et Jean-Pierre Bourtayre

Enregistrement le 20 février 1972 au Studio Europa Sonor de Paris

  • Chant : Claude François
  • Orchestre : Jean-Claude Petit
  • Ingénieur du son : Roger Roche
  • Photographe : Tony Frank

L’histoire de cette chanson débute un dimanche de pluie dans le moulin de Dannemois, la propriété de Claude François située dans l’Essonne.

Claude François, assis sur son lit, écrit le début des paroles après sa séparation avec une mannequin suédoise prénommée Hellen.

Leur idylle est assez brève, trois mois.

Hellen rêve de mariage contrairement au chanteur qui met vite fin à leur relation amoureuse.

Claude François a vu pour la première fois la jeune femme en photo sur la couverture d’un magazine à l’aéroport de Nice, dans les Alpes-Maritimes.

Il remue ciel et terre pour la retrouver.

Leur romance débute lors d’un séjour au Maroc à l’occasion d’un shooting photo.

Initialement cette chanson est lente et triste.

C’est le compositeur Jean-Pierre Bourtayre qui accélère le rythme.

L’enregistrement se déroule le 20 février 1972 au Studio Europa Sonor de Paris.

Ce 45 tours paraît au printemps 1972 sous le titre Viens à la maison.

Il devient l’un des tubes de ce même été et se vend à plus de 800 000 exemplaires.

Quelques jours après la sortie de ce disque, le comédien Robert Lamoureux attaque en justice Claude François car il vient de créer un pièce de théâtre qui port le même nom.

Les droits d’auteur sont bloqués durant trois années.

Claude François est condamné par la justice à changer le titre en Y’a le printemps qui chante et à rééditer la pochette du 45 tours.