FRANCE GALL – Poupée de cire, poupée de son
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Année mars 1965
Référence Philips – 437.032 BE
Paroles Serge Gainsbourg
Musique Serge Gainsbourg
Enregistrement au Studio Blanqui, dans le 13ème arrondissement de Paris.
- Chant : France Gall
- Arrangements, direction musicale et piano : Alain Goraguer
- Guitare : Léo Petit
- Basse : Pierre Michelot
- Batterie : Christian Garros
C’est avec Poupée de cire et poupée de son que France Gall représente le Luxembourg au Concours Eurovision de la chanson qui se déroule le 20 mars 1965 à Naples, en Italie.
Le texte et la musique sont signés par le compositeur en vogue du moment : Serge Gainsbourg.
Enfin pour être honnête, concernant la musique, Serge Gainsbourg s’inspire fortement du quatrième mouvement Prestissimo de la Sonate pour piano n°1 opus 2 composé par Ludwig Van Beethoven en 1795.
Je vous laisse écouter ces quelques notes.
C’est vrai que Gainsbarre au cours de sa carrière sera l’auteur de plusieurs emprunts musicaux.
Serge Gainsbourg dépose ce morceau à la SACEM le 18 février 1965.
Quelques heures avant la finale, France Gall, morte de trac, a du mal à se concentrer sur l’interprétation sa chanson.
Elle est déstabilisée par le coup de fil qui, quelques minutes auparavant, lui dit qu’il songe à la quitter.
Au point qu’au regard de sa piètre prestation, elle est même huée par les musiciens lors des répétitions.
Elle se fait même gifler par la concurrente britannique Kathy Kirby qui est certaine de remporter ce concours.
En coulisses, Serge Gainsbourg la soutient et l’encourage.
Magie du spectacle et de l’adrénaline, devant 150 millions de téléspectateurs, France Gall remporte haut la main ce concours.
C’est d’ailleurs la seconde victoire du Luxembourg dans cette compétition.
Folle de joie, elle appelle aussitôt sortie de scène son fiancée, un certain Claude François, qui ne répond pas au téléphone.
Le lendemain, de retour à Paris, elle trouve ses affaires sur le palier de l’appartement. Claude François, la quitte, jaloux du succès de France.
Le 45 tours s’écoule à plus de 11 millions d’exemplaires.
C’est la folie, une société de gadgets va même jusqu’à fabriquer des porte-clés à l’effigie de France Gall en minuscule poupée de vinyle.
Le succès dépasse les frontières européennes et France Gall enregistre ce titre dans cinq langues différentes.
Quant à Serge Gainsbourg, il touche 450 000 Francs de l’époque (l’équivalent de 614 500 euros) de droits d’auteur grâce à ce succès.