NINO FERRER – Le Sud
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Sortie le 25 février 1975
Référence CBS – CBS 2928
Paroles et musique Nino Ferrer
Enregistrement aux Studios CBE et Olympic Studios à Londres, en Angleterre
- Chant : Nino Ferrer
- Basse : Christian Padovan (Il a été membre des groupes Le Système Crapoutchick et Martin Circus)
- Piano : Michel Bernholc
- Batterie : André Sitbon
- Guitare : Claude Engel et Gérard Kawczynski
- Percussions : Marc Chantereau
- Ingénieur du son : Bernard Estardy
- Photographe : Richard Bennett
C’est la face A de ce 45 tours.
Nino Ferrer habite alors La Martinière, une maison de style colonial acquise en 1968 à Rueil-Malmaison en banlieue parisienne.
Il y a un très grand jardin.
Nino Ferrer achète régulièrement des fleurs, de préférence des roses, qu’il ne plante jamais par manque de temps.
Quand ses amis viennent lui rendre visite, ils lui demandent pourquoi ces fleurs reste dans des casiers.
Nino Ferrer répond : « On dirait le Sud« .
A force il se dit que sa fameuse réplique pourrait être l’objet d’une chanson.
C’est durant l’été 1972 que Nino Ferrer écrit Le Sud à La Martinière où il s’est aménagé un studio d’enregistrement.
Pour la mélodie, il s’inspire de la musique country américaine de Neil Young.
Nino Ferrer enregistre une première version en novembre 1973, aux Studios Trident, à Londres.
A l’époque, Nino Ferrer est sous contrat chez Barclay.
Nino Ferrer veut chanter ce titre uniquement en anglais avec Radiah Frye (la future maman de la chorégraphe Mia Frye) sous le titre South.
La maison de disques refuse de produire cette chanson et c’est la rupture entre les deux parties en 1974.
Nino Ferrer change de maison de disque et signe chez CBS.
CBS accepte de publier ce morceau en contrepartie à l’album Nino and Radiah, co-interprété en anglais avec l’artiste américaine Radiah Frye, et qui connaît un faible succès, sur lequel figure South, version originale de la chanson.
Nino Ferrer a enregistré 10 versions de cette chanson avant de choisir celle qui sera gravée sur vinyle. Lors de la prise de voix, à CBE, Nino Ferrer ira même jusqu’à se battre physiquement avec son complice de toujours, l’ingénieur du son Bernard Estardy, qui avait d’ailleurs débuté sa carrière en accompagnant Nino Ferrer à l’orgue.
Un désaccord au départ pour quelques notes dans l’introduction musicale et pour le nombre de couplets dans la chanson. Nino Ferrer trouvait que l’enregistrement de Bernard Estardy faisait beaucoup trop variété. Mais Bernard Estardy ne cédera pas et terminera la chanson.
Qu’à cela ne tienne, Nino Ferrer décide alors de payer lui même un nouvel enregistrement à Londres, avec l’arrangeur des premiers albums d’Elton John. Finalement, toujours pas satisfait de cette énième version, Nino accepte de publier celle de Bernard Estardy.
A sa sortie, cette chanson se vend à plus d’un million d’exemplaires en un seul été.
C’est le dernier et plus grand succès de Nino Ferrer.