MICHEL SARDOU – Les ricains

Sortie le 25 janvier 1967

Référence BARCLAY – 71.116

Paroles et musique Guy Magenta et Michel Sardou

Enregistrement en 1966

  • Chant : Michel Sardou
  • Orchestre : Clyde Borly
  • Photographe : Alain Marouani

Le texte de cette chanson rend hommage aux soldats américains qui ont sacrifiés leur vie lors du débarquement des Alliés sur les plages de Normandie, en France, le 6 juin 1944 pour mettre fin à la Seconde Guerre mondiale.

« Ricain » est un terme d’argot qui sert à désigner, de manière péjorative, les Américains.

A l’origine, cette chanson est prévue pour Alain Delon.

Michel Sardou et Alain Delon se rencontrent quelques mois plus tôt sur le tournage du film Paris brûle-t-il ?, sorti en 1966 où ils sont tous les deux figurants comme Michel Fugain ou encore Jacques Pradel.

Finalement, Alain Delon pris par d’autres engagements, décline la proposition de chanter ce titre.

C’est donc Michel Sardou qui s’y colle.

C’est le titre qui sort le 25 janvier 1967, lance sa carrière.

A sa sortie, ce titre fut censuré sur les radios.

Le Président de la République d’alors, Charles de Gaulle (1890/1970), apprécie très peu cette chanson.

Surtout que la France vient de sortir du commandement intégré de l’OTAN.

La police fait même une descente à la radio Europe 1 pour confisquer tous les exemplaires du 45 tours afin que la chanson ne soit plus diffusée sur son antenne.

Cette chanson figure également sur l’album J’habite en France sorti en octobre 1970.

En 1969, Michel Sardou, récidive avec Monsieur le Président de France. Cette chanson en forme de lettre interpelle directement le Général de Gaulle : «.Je vous écris du Michigan pour vous dire que tout près d’Avranches mon père est mort il y a vingt ans ».

La premier 45 tours de cette chanson, sorti chez Barclay, dure 2 minutes et 15 secondes. La chanson débute sur une intro instrumentale.

Le second 45 tours, sorti chez Philips, dure 2 minutes et 26 secondes. La chanson débute et se conclut sur un enregistrement sonore diffusé en fond du « Sieg Heil » (le Salut fasciste).