PATRICIA KAAS – Mademoiselle chante le blues
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Il faut remonter en 1972, Didier Barbelivien voit le film Lady Sings the Blues, réalisé par Sidney J. Furie avec Diana Ross, Billy Dee Williams, qui retrace la vie de la chanteuse de jazz américaine Billie Holiday.
Bien des années plus tard, en 1986, Didier Barbelivien se souvient de ce film qui lui donne d’abord un titre Madame chante le blues et une idée de chanson.
Il pense à Nicoletta pour l’interpréter.
La chanteuse franco-suisse décline l’offre car elle préfère se concentrer dans l’opéra Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny où elle tient le rôle de Jenny.
C’est alors que le producteur des Poppys François Bernheim parle à Didier Barbelivien d’une jeune chanteuse qu’il a découvert en 1983 à la fête de la bière à Francfort. Une certaine Patricia Kaas.
C’est à la fin du printemps 1985 que Patricia Kaas sort un premier 45 tours Jalouse, passé totalement inaperçu et produit par Gérard Depardieu sur des paroles d’Elisabeth Depardieu.
Patricia Kaas, 20 ans à l’époque, a besoin d’un tube pour faire décoller sa carrière et la chanson de Didier Barbelivien semble être une bonne opportunité.
L’enregistrement est repoussé car le compositeur part en vacances.
A son retour, Didier Barbelivien, accompagné de sa guitare, retrouve Patricia Kaas en studio. Il modifie les paroles et le titre original Madame chante le blues en Mademoiselle Chante le blues.
Patricia Kaas l’enregistre et pour mettre toutes les chances de son côté, elle y met toutes ses « tripes », dit-elle dans une interview.
Ce 45 tours sort en avril mais ne rencontre le succès qu’en novembre 1987 où il fait son entrée au Top 50, atteignant la septième place de ce classement. Il se vend à plus de 400 000 exemplaires.
Patricia Kaas reçoit par le prix Charles Cros qui récompense l’œuvre musicale de l’année.
Avec cette chanson Patricia Kaas devient un vedette en quelques semaines.
Mademoiselle chante le blues figure sur l’album Mademoiselle chante… sorti en novembre 1988.
Et 5 décembre 1987, jour de ses 21 ans, Patricia Kaas monte pour la première fois sur la scène de l’Olympia de Paris, en première partie de Julie Pietri.
