PHILIPPE LAVIL – Il tape sur des bambous

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Sortie en février 1982

Référence RCA VICTOR – PB 8926

Paroles et musique Didier Barbelivien et Michel Héron

Enregistrement en 1982

  • Chant : Philippe Lavil
  • Arrangements : Claude Samard
  • Ingénieur du son : Bruno Van-Ryb
  • Producteur : Jean Mareska
  • Photographe : Jeff Dunas

C’est fin 1981, lors d’un dîner dans un restaurant de Neuilly-sur-Seine, en région parisienne, que Philippe Lavil rencontre le compositeur Michel Héron.

Ce dernier vient de terminer une mélodie intitulée On fait, tout, tout qu’il destine à Patrick Topaloff.

Michel Héron propose à Philippe Lavil de venir chez lui le lendemain pour écouter cette musique.

Philippe Lavil adore l’air et demande à Michel Héron si il peut garder cette mélodie pour lui.

Philippe Lavil fait retravailler cette orchestration aux sonorités italiennes par Claude Samard pour qu’elle sonne plus « antillaise ».

Didier Barbelivien écrit les paroles. Elles lui viennent de ses récentes vacances dans un hôtel du sud de la France où il y a des musiciens. En les entendant jouer, Didier Barbelivien dit à sa compagne : « Il est musicien, il est heureux et est numéro un« .

Le soir-même Didier Barbelivien rédige le texte puis téléphone à Philippe Lavil à 4 heures du matin pour lui faire écouter sa trouvaille.

Au moment où il enregistre ce titre Philippe Lavil est un peu au creux de la vague.

Il mise tout sur ce morceau : soit c’est un bide et il arrêtera la musique, retournera en Martinique pour rentrer en Martinique pour louer des bateaux de plaisance, soit c’est un succès et il continuera de chanter.

Le destin choisit la seconde solution.

Il tape sur des bambous est l’un des tubes de l’été 1982.

Ce 45 tours se vend à plus de 2 millions d’exemplaires.

En 1984, Julio Iglesias reprend cette chanson sous le titre Bambou medley.

Philippe Lavil, de son vrai nom Philippe Durand de La Villejegu du Fresnay, est né le 26 septembre 1947 à Fort-de-France, en Martinique.

Il choisit son nom de scène en hommage à son grand-père qui voulait qu’on l’appelle monsieur La Ville.

C’est en 1969 qu’il sort son premier 45 tours intitulé A la califourchon. Il est en parallèle étudiant dans une école de commerce.

En 1978, il sort son album Février, co-écrit avec Alain Souchon, qui est un échec.