ROBERT CHARLEBOIS & LOUISE FORESTIER – Lindbergh

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Sortie en 1969

Référence BARCLAY – 061026

Paroles et Musique Claude Péloquin et Robert Charlebois

Enregistrement en 1968 au Studio André Perry à Brossard, au Québec

  • Chant, guitare et piano : Robert Charlebois
  • Chant : Louise Forestier
  • Violon : Philippe Gagnon
  • Guitare : Michel Robidoux
  • Trompette : Yves Charbonneau
  • Saxophone : Jean Préfontaine
  • Basse et contrebasse : Maurice Richard
  • Batterie et percussions : Guy Thouin
  • Ingénieur du son : André Perry
  • Producteur : André Perry
  • Photographe : Robert Poly

En 1968, Robert Charlebois revient d’un voyage musicale initiatique de six mois en Californie.

Sur place, il a découvert le mouvement hippie, la liberté, une sexualité sans tabou, la contestation contre la Guerre du Vietnam et le racisme.

Et c’est aussi là-bas, qu’il découvre la drogue et autres substances interdites qui le font planer.

Cet état secondaire lui inspirera le nom de la chanson Lindbergh.

C’est entre le 20 et le 21 mai 1927 que l’aviateur américain Charles Lindbergh (1902/1974) devient le premier pilote à relier, sans escale et en solitaire, New York à Paris en 33 heures et 30 minutes, à bord de son avion monomoteur Spirit of Saint Louis.

En janvier 1968, à trois heures du matin dans la ville de Montréal, lors d’une soirée bien arrosée et enfumée, en totale improvisation autour d’un piano, le premier succès de Robert Charlebois, alors âgé de 23 ans, prend vie.

Sont présents : Robert Charlebois, le poète Claude Péloquin, Sophie Clément qui devint la Sophie de la chanson, Louise Forestier et sa compagne Claudine Monfette, alias mouffe.

C’est à l’école nationale de théâtre de Montréal que Louise Forestier et Robert Charlebois se sont rencontrés.

Au petit matin la chanson est terminée.

Lindbergh remporte, entre autres, le Grand Prix du Festival de la chanson française de Spa, en Belgique et le Prix Félix-Leclerc au Festival du disque de 1969.

Ce titre qui figure sur le quatrième album musical de Robert Charlebois, souvent désigné sous le nom Lindbergh, devient un véritable hymne québécois pour toute une génération.