SACHA DISTEL – Scoubidou – pommes et poires
Sortie en juin 1959
Référence PHILIPS – 432.349 BE
Paroles et musique Maurice Tézé, Sacha Distel et Lewis Allan
Enregistrement en 1958
- Chant : Sacha Distel
- Orchestre : Claude Bolling
En 1958 Sacha Distel vit une histoire d’amour passionnée et médiatique avec Brigitte Bardot.
Il a besoin d’un succès pour vraiment lancer sa carrière de chanteur.
Sa rencontre avec le directeur artistique Maurice Tézé est décisive pour la suite.
Ce dernier lui propose de reprendre un titre écrit par le poète américain Abel Meeropol sous le pseudonyme de Lewis Allan. Ça tombe bien puisque Maurice Tézé a le disque chez lui.
Il s’agit d’Apples, Peaches and Cherries le succès interprété par Peggy Lee en 1954.
La toute première version est interprétée par le chanteur Josh White en 1947.
Maurice Tézé et Sacha Distel en font l’adaptation française. Ils s’inspirent d’un scat de jazzman « shoo-bee-doo-be-doo ».
Lorsqu’il passe en studio Sacha Distel n’a pas fini les paroles. Il improvise alors des pommes, des poires et des scoubidous.
Sorti en juin 1959 Des pommes, des poires et des scoubidousbidous devient vite le tube du moment.
Au verso du disque, l’acteur et chanteur Maurice Chevalier signe un texte d’encouragement et d’amitié à l’attention de Sacha Distel : « (…) Je pense qu’avec de l’expérience, il pourrait bien devenir celui qui… celui que… Enfin, vous voyez ce que je veux dire ».
Entre-temps Sacha Distel se sépare de Brigitte Bardot et ce un triomphe lance véritablement sa carrière.
Quelques mois plus tard, Abel Meeropol Apprend par hasard qu’un chanteur français a adapté sa chanson sans l’en informer.
Abel Meeropol entame des poursuites contre Sacha Distel pour plagiat. Ce dernier reconnaît rapidement ses torts et lui verse un dédommagement financier ainsi que le pourcentage des droits d’auteur
À la même époque, cette chanson, Scoubidou, donnera son nom à deux objets :
- Des fils multicolores en plastique tressés qui font fureur dans les cours de récréation.
- Yves Colin invente un outil rotatif pour enrouler les algues et les remonter plus facilement. Ses amis « en voyant son invention, lui ont demandé ce que c’était que ce « scoubidou ». Depuis le nom est resté.