THE STRANGLERS – Golden brown
Sortie le 11 janvier 1982
Référence LIBERTY – 1A 006-83255
Paroles et musique The Stranglers
Enregistrement du 16 août au 30 septembre 1981 au The Manor Studio à Shipton-on-Cherwell, dans l’Oxfordshire, en Angleterre
- Chant, guitare et chœurs : Hugh Cornwell
- Basse, chant et chœurs : Jean-Jacques Burnel
- Claviers, clavecin et chœurs : Dave Greenfield
- Batterie et percussions : Jet Black
- Ingénieurs du son : Steve Churchyard et Tony Visconti
- Producteurs : The Stranglers et Steve Churchyard
- Photographe : Phil Jude
C’est au tout début de l’année 1981 que l’ensemble des membres de The Stranglers travaillent sur de nouveaux morceaux chez Jet Black, dans le sud-ouest de l’Angleterre.
La musique est signée du claviériste Dave Greenfield qui la joue au clavecin.
C’est d’ailleurs une mélodie qu’il essayé à plusieurs reprises d’insérer dans d’autres titres des Stranglers.
Il réussit à en coller tout de même quelques notes dans chanson Second coming en 1981.
Golden Brown raconte l’histoire d’un homme sous l’emprise de drogues et accroc aux femmes.
En 2001 le chanteur du groupe, Hugh Cornwell, révèle que la fameuse fille à la peau méditerranéenne de la chanson était sa compagne de l’époque.
Cette chanson est enregistrée du 16 août au 30 septembre 1981 au The Manor Studio à Shipton-on-Cherwell, dans l’Oxfordshire, en Angleterre.
Leur producteur Tony Visconti et leur maison de disques EMI ne croit pas du tout en Golden Brown.
The Stranglers doit leur forcer la main en invoquant une clause de leur contrat.
En réalité, ce 45 tours Le 45 tours sort d’ailleurs en deux fois, une première fois entre Noël et le Jour de l’An 1981, une période considérée comme très favorable en Grande-Bretagne pour les sorties de disques, et une deuxième fois le 11 janvier 1982.
Et contre toute attente cette pseudo valse est un énorme succès en France.
Golden Brown se classe no 2 dans les charts britanniques.
C’est le deuxième single extrait de La folie, le sixième album du groupe The Stranglers sorti en novembre 1981.
Cet album doit son nom à un fait divers survenu à Paris en juin 1981 : un étudiant japonais, dénommé Issei Sagawa, tue dans son studio une étudiante hollandaise âgée de 25 ans avant de découper son corps en morceaux et d’en manger une partie. Ce dernier meurt d’une pneumonie le 24 novembre 2022, à l’âge de 73 ans.